Parodies de fable

La Girafe, l’alcool et la Gazelle,
par Perrine et Laura

La Gazelle, ayant bu
Tout l’été,
Se trouva fort dépourvue
Quand la sécheresse fut venue :
Pas une seule petite goutte
De champagne ou de whisky.
Elle alla crier sa soif
Chez la Girafe son amie,
La priant de lui donner
Quelques bouteilles pour survivre
Jusqu’à la saison nouvelle.
«Je vous paierai, lui dit-elle,
Avant l’Oût, foi d’animal,
Intérêt et principal.»
La Girafe n’est pas buveuse :
Ce n’est pas vraiment un défaut!
Que faisiez-vous au temps chaud ?
Dit-elle à cette voleuse.
-Nuit et jour à tout venant
Je buvais, ne vous déplaise.
-Vous buviez ? J’en suis fort aise.
Et bien! Mettez-vous à l’eau maintenant!

Le frimeur et son ami,
par Jade et Ana

Sofiane,ayant frimé
Tout l’été ,
Se trouva fort déçu
Quand l’école fut venue :
Pas un seul souvenir
Des matières de l’an dernier.
Il alla crier «AU SECOURS»
Chez son ami Nael,
Le priant de lui donner
Quelques livres pour réviser
Jusqu’à la rentrée.
«Je vous paierai,lui dit-il,
Avant l’Oût,foi d’animal,
Intérêt et principal.»
Naël , qui lui révisait pleinement,
Refusa à son grand regret .
Que faisiez au temps chaud ?
Dit-il à son camarade .
-Nuit et jour à tout venant
Je frimais ne vous déplaise.
-Vous frimiez?j’en suis fort aise.
Eh bien! Débrouillez-vous maintenant!

Les fables des 6F

  • Un petit voleur bien puni, par Pierre
Un jour un petit singe avait très faim
Alors de bon matin
Il alla trouver à manger
Et il n’en trouva point
Il décida de s’embusquer
Puis il repéra quelqu’un
« Quel est là votre bon butin?
dit le singe,
Puis je en avoir un peu? »
« Non » répondit l’autre
Il posa son butin pour aller chercher un fruit
Quant il revint
Il n’y avait plus rien
Le petit singe l’avait volé
L’autre le retrouva et le gronda
Il lui dit alors:
« Tu es mal poli, tu seras puni! »
En effet le singe fut puni et n’eut pas le droit de manger ce soir là.
Mieux vaut être patient plutôt que de vouloir tout tout de suite.
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  • La Baleine , le Requin et le petit Poisson , par Ana
Un petit Poisson gentil mais un peu moqueur,
Nageait tranquillement dans l’eau .
Le Requin gros, méchant , qui critiquait
A Longueur de journée , l’ayant aperçu
Décida alors de le suivre discrètement .
La Baleine énorme et très sympathique ,
Vit la bête qui suivait le petit Poisson .
Tout à coup le Requin se jeta sur lui et le mangea .
Alors la Baleine dit :
« – Vous n’avez pas honte de manger ce pauvre innocent?
-Non dit le Requin , j’avais très faim,
Et puis ce n’était qu’un Poisson .
– Vous aimeriez bien que je vous mange
Et que je dise ce n’était qu’un requin? « 
Le Requin honteux et confus s’en alla
Sans dire un mot .
Il ne faut pas faire aux autres
Ce qu’on ne veut pas que l’on nous fasse .
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  • L’impatience du lapin, par Jade

Un lapin se promenait le long d’une rivière;
Son ami le rouge-gorge l’appelle d’en face .
Le lapin se dirige le long d’un tronc
Pour traverser et le rejoindre .
Une tortue arrive la première sur le tronc:
Le lapin se retrouve donc derrière.
«-Pouvez-vous vous dépêchez ,madame,
Je dois rejoindre mon ami, dit le lapin.
-Non monsieur, j’avance à mon rythme ,
Et ce n’est pas vous qui allez me pousser à aller plus vite»,
Répondit la tortue .
Le lapin perdant patience saute au dessus de celle-ci,
Mais à la retombée, il glisse et tombe à l’eau.
Il essaie tant bien que mal de sortir de la rivière
Et parvient à revenir sur la rive de départ.
Le lapin honteux dit à son ami qu’il viendrait un autre jour.
Rien ne sert de s’impatienter,
Et il est plus utile parfois de prendre son temps.

3e: Des Haïkus pour écrire Guernica

Durant notre séquence sur l’art engagé et après l’étude du tableau Guernica, de Pablo Picasso,  les élèves ont écrit des haïkus pour s’exprimer de façon intense et poignante sur l’oeuvre, ce qu’elle dégage, ce qu’elle inspire.

Pour explorer leur très beau travail,  cliquez sur « Start Prezi »
Mettez en plein écran grâce à l’icone en bas à droite,
puis naviguez grâce aux flèches droite-gauche.


3ème C: La réponse de Pablo Picasso à Otto Abetz…

La légende raconte qu’à Otto Abetz, ambassadeur nazi qui lui demandait si c’était lui qui avait fait la tableau de Guernica, Picasso répondit simplement: « Non, c’est vous… »

Les 3èmeD, qui venaient d’étudier le tableau le plus célèbre de Pablo Picasso, ont dû, sous forme de sonnet, imaginer la réponse détaillée du peintre à l’ambassadeur, en privilégiant le lexique étudié en classe: colère et douleur.

Voici un échantillon de leur travail (cliquez sur les images pour les agrandir)…

 

Conte collaboratif: Bartho et la sorcière.

« Bartho et la sorcière »

Dans le cadre de l’étude des contes merveilleux et après la sortie-visite à Belfort, les élèves de 6èmeF ont écrit un conte collectif qui explique la présence du lion en pierre devant le château de la ville.

Vous voulez savoir pourquoi des feux d’artifice ont lieu chaque 14 juillet, et que fait ce lion en pierre devant le château?
Alors suivez les élèves dans leur conte merveilleux…

Ouvrir le livre numérique en plein écran pour en apprécier la lecture à votre aise!


Les 3èmeC et la nouvelle à chute.

En pleine étude de nouvelles à chute (courtes histoires dont la fin crée chez le lecteur un effet de surprise), les 3èmeC se sont essayés à l’écriture d’une nouvelle à chute concernant un personnage célèbre. La consigne était de raconter une anecdote d’enfance qui pourrait être à l’origine de sa vocation…Vous trouverez un aperçu de leur travail ici:

Les 6ème F s’inventent des personnages de conte!

Les 6èmeF ont étudié la caractère stéréotypé des personnages de conte, qui sont bien souvent les plus gentils et les plus beaux du monde, ou alors les plus méchants et les plus laids de la terre entière! A leur tour, ils ont imaginé des personnages hors du commun et hors normes qui pourraient bien faire leur apparition dans le prochain Walt Disney!

Le personnage de Naël:

Croche-Gamelle le sorcier maléfique avait un long chapeau noir et une grande cape rouge sang. Au milieu de sa figure se présentait un gros nez en trompette et une moustache en pétard. Il avait des yeux si laids que quand il se regardait dans un miroir, le miroir éclatait; il avait des cernes grosses comme des valises et il cachait son énorme crâne et cheveux blancs derrière de gigantesques oreilles pleines de poils. Derrière ses lèvres sèches et arides, il y avait des dents jaunes et noires pleines de caries. Il était si maigre que les gens le comparaient à une saucisse. Les ongles crochus et ses mains moites glaçaient le sang,tout comme ses bottes à moitié déchirées. La tunique en haillon qu’il portait souvent était d’une laideur sans égale. En plus, il était fourbe, voleur, menteur, égoïste et plein d’autres choses encore. C’était un homme vraiment méchant.

Le personnage de Tanguy:

Il était une fois une vieille et laide sorcière qui était vêtue de noir et qui avait un nez crochu et une grosse verrue. Elle avait des yeux rouges de sang et elle vivait dans un château. Elle était méchante car elle embêtait les villageois en transformant les gens en grenouilles et arrachait les cheveux des enfants. Elle transformait aussi la nourriture en cendres.

Le personnage de David:

Il était une fois un prince charmant, qui était gentil comme une image. Il était très beau car il avait des yeux en or, il avait une peau toute lisse et bronzée et un sourire jusqu’aux oreilles tout le temps. Il portait des habits simples mais élégants. Il avait un force de très haut niveau car il pouvait battre trois dragons tout seul et en même temps.

3ème: Ecrire à la manière de Niemöller

Les élèves de 3ème, dont l’essentiel du programme en français se concentre sur l’argumentation et l’écriture engagée, ont étudié en classe un poème engagé et implicite: celui du pasteur Niemöller:

Quand ils sont venus chercher les communistes,
Je n’ai rien dit, Je n’étais pas communiste.

Quand ils sont venus chercher les syndicalistes,
Je n’ai rien dit, Je n’étais pas syndicaliste.

Quand ils sont venus chercher les juifs,
Je n’ai pas protesté, Je n’étais pas juif.

Quand ils sont venus chercher les catholiques,
Je n’ai pas protesté, Je n’étais pas catholique.

Puis ils sont venus me chercher
Et il ne restait personne pour protester.

Les élèves ont reçu pour consigne d’écrire, à leur façon, un poème engagé qui dénoncerait les atteintes aux libertés fondamentales et l’absence de réaction.Ils devaient ensuite expliquer leur poème. Certains élèves ont fourni un très beau travail…

Déforestation- Amazonie

TRAVAIL DE Corentin:
Lorsqu’ils ont bombardé la Syrie,
Je n’ai rien dit, je n’étais pas Syrien.

Lorsqu’ils ont pillé l’Afrique,
Je n’ai rien dit, je n’étais pas Africain.

Lorsqu’ils ont privatisé l’eau,
Je n’ai rien dit, ma piscine était remplie.

Lorsqu’ils ont augmenté les prix des carburants,
Je n’ai rien dit, je n’avais pas de voiture.

Lorsqu’ils ont surexploité le forêt d’Amazonie,
Je n’ai rien dit, je n’étais pas Amazonien.

Lorsqu’ils ont mis en place le pistage par téléphone,
Je n’ai rien dit, je n’avais pas de téléphone.

Lorsque le pouvoir d’achat a diminué en Grèce,
Je n’ai rien dit, j’avais toujours de l’argent de poche.

Mais lorsque la fin du monde est arrivée,
Personne n’a rien dit, car n’y avait plus personne.

« J’ai choisi d’écrire ce poème car je me sens concerné par les problèmes de détérioration de la planète et des conditions de vie de l’humain. Et je souhaiterais que chacun se sente plus sensibilisé et ait envie d’agir. »

TRAVAIL DE Benjamin D.
Lorsqu’ils se sont moqués de lui,
Je n’ai rien dit, on ne se moque jamais de moi.

Lorsqu’ils l’ont insulté près de moi,
Je n’ai rien dit, on ne m’insulte jamais.

Lorsqu’ils ont volé ses affaires,
Je n’ai rien dit, on ne me vole jamais rien.

Lorsqu’ils ont cassé ses lunettes,
Je n’ai rien dit, je n’ai jamais eu de lunettes.

Lorsqu’ils l’ont frappé pour la première fois,
Je n’ai rien dit, on ne me frappe jamais.

Lorsqu’ils l’ont envoyé à l’infirmerie,
Je n’ai rien dit, j’en ai plutôt ri.

Lorsqu’ils l’ont envoyé aux urgences,
Je n’ai rien dit, faisant croire à mon absence.

Puis, ils s’en sont pris à moi,
Et personne n’a bougé le petit doigt…

« J’ai décidé de traiter la persécution des enfants à l’école car c’est un sujet qui me révolte. Des personnes sans défense se font agresser physiquement et moralement sans que personne ne fasse rien pour les aider. J’ai voulu montrer que si l’on n’apporte pas son aide aux personnes qui souffrent, cela peut finir par nous arriver, et dans ce cas, il n’y aura personne pour nous aider »

TRAVAIL DE Sophia:
Le jour où ils ont dit que les Portugais étaient tous poilus,
Je n’ai pas protesté; je n’étais pas portugaise.

Le jour où ils ont dit que les Belges étaient tous idiots,
Je n’ai pas protesté; je n’étais pas belge.

Le jour où ils ont dit que les Américains étaient tous obèses,
Je n’ai pas protesté; je n’étais pas américaine.

Le jour où ils ont dit que les Russes étaient tous alcooliques,
Je n’ai pas protesté; je n’étais pas russe.

Le jour où ils ont dit que les Juifs aimaient tous l’argent,
Je n’ai pas protesté; je n’étais pas juive.

Le jour où ils ont dit que les Africains étaient tous pauvres,
Je n’ai pas protesté; je n’étais pas africaine.

Mais le jour où ils ont dit que l’Asie se résumait à la Chine,
Il n’y avait personne pour protester avec moi.

 » J’ai choisi le thème des préjugés raciaux parce que les gens ont souvent l’habitude de définir une personne et son caractère d’après ses origines. Quand on parle d’un Belge, on s’imagine un homme pas très futé. Tout comme lorsque l’on parle d’un asiatique, on s’imagine un petit homme aux yeux bridés, en vêtement de soie. Or l’Asie, c’est aussi L’Inde, les Philippines, le Népal, ou encore l’Indonésie dont je suis originaire et où je suis née, d’où la chute du poème.  « 

4ème: Rodrigue, as-tu du coeur ?

L’histoire du Cid, nous la connaissons tous: Rodrigue et Chimène s’aiment mais leurs pères sont ennemis. Rodrigue, pour sauver l’honneur de son père, doit le venger en tuant celui de Chimène, ce qui va causer bien des complications dans le jeune couple !
Les élèves de 4ème B et 4ème D, en pleine lecture du Cid de Corneille, ont sorti leurs talents de dramaturges en inventant un monologue de Rodrigue, à qui l’on vient d’annoncer qu’il doit affronter le père de Chimène…

Pour se rafraîchir la mémoire:

Travail de Théo:

RODRIGUE:
Ô triste devoir que mon père m’a confié:
Me battre en duel contre le père de ma bien-aimée;
Si je gagne ce combat, je perds mon coeur,
Mais si je me retire, je perds mon honneur.
Ô cruel destin auquel je suis confronté:
faut-il perdre ma flamme, pour mon honneur laver ?
Et si je venais à regretter mon choix?
Si l’issue du combat n’était que le trépas?
Cette issue dramatique mettrait fin à mes tourments,
Mais l’honneur et le coeur y seraient grands perdants.
A cause de l’affront qu’a commis mon père,
Dois-je éteindre notre feu d’un seul coup de fer?
Mais être aimé sans honneur n’est point recevable,
Je dois venger mon père, pour être désirable!
Allons de ce pas accomplir ce funeste destin,
Qui sûrement me fera perdre sa main.

Travail de Donovan

RODRIGUE:
Mon père me propose un dilemme
Où je risque de perdre ma Chimène.
La vertu de mon père sera sauve,
Si j’ôte la vie du père de mon amour.
Mais si je refuse le trépas de mon-père,
Alors mon père vivra dans la honte et la misère.
Ma Chimène me quittera,
Si je prends le sang de son papa !
Mais la honte nous poursuivra
Mon père et moi, jusqu’au trépas,
Si je ne le fais pas !

 

Travail de Mathilde

RODRIGUE:
Ô désespoir! Hauts les coeurs!
Que choisir entre ma gloire et mon âme-soeur ?
Dois-je écouter mon coeur,
Ou mon épée, le grand vainqueur ?
Dois-je venger mon père
Qui m’est si cher?
Dois-je brandir mon épée
Contre le coeur de ma bien-aimée?
Dois-je me faire tuer
Pour faute de s’être vengé…
Hélas !
Je ne sais quoi faire face à cette impasse…

Travail d’Anthony

RODRIGUE:
Quel malheur ! Pourquoi pareil outrage,
Dans un ciel jusqu’alors sans nuages,
Ose voiler mon hymen de son ombrage?
Comment le père de ma bien-aimée
A-t-il pu s’attaquer à mon père,
Homme a présent dépourvu de son fer?
Ô quel dilemme! Je ne sais que choisir
Entre ma vertu et mes soupirs.
Ma raison m’ordonne de sauver l’honneur
De mon père qui est mon créateur.
Mon coeur m’ordonne de sauver mon hyménée
Et de garder ma bien-aimée.
Qui dois-je donc écouter?
Qui dois-je donc sacrifier:
Ma race ou ma fiancée ?

Un grand BRAVO aux élèves qui ont joué le jeu et qui,
malgré la difficulté de l’écriture en vers et en rimes,
ont fourni un très beau travail.