Les 6C réenchantent Belfort…

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Le procès radiophonique de Frankenstein, par les 3A et les 3E.

grand_juge_et_ministre_de_la_justiceAprès avoir lu et étudié l’oeuvre de Mary Shelley, les élèves se sont demandé qui, du créateur ou de la créature, était le véritable monstre. Pour répondre à cette question, et pour manifester leur bonne lecture et compréhension du texte, ils se sont lancés dans un travail d’écriture puis d’oral: par groupes de deux élèves, ils ont représenté un des personnages parmi ceux croisés dans le roman ou la BD, et ont imaginé son témoignage lors du procès fictif de Victor Frankesntein. L’occasion, donc, de faire le point sur chaque personnage, ce qu’il sait, ce qu’il croit savoir, ce qu’il pense, et les intérêts qu’il peut défendre.

Voici les procès radiophoniques entièrement rédigés et interprétés par les élèves de 3ème A et de 3ème E:

 

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Bravo aux élèves des deux classes pour leur implication lors de la phase d’écriture, 
et pour leur sérieux et leur maîtrise lors de l’enregistrement en studio de webradio !

Les 3èmeA sur la route des saltimbanques…

Dans le cadre d’une séquence en français avec mon excellente classe de 3èmeA, sur le thème de la ville et des espoirs qu’elle apporte, nous avons croisé la route des saltimbanques, ces personnages atypiques qui vont de ville en ville pour offrir leurs talents, souvent mal (re)connus, souvent dangereux, parfois mortels, mais toujours artistiques…

Les 3ème A se sont lancés dans un travail d’écriture poétique sur ce thème, dans lequel ils ont dû retracer des brèves de vie de saltimbanques, de leur arrivée dans une nouvelle ville à leur départ vers une cité suivante, avec cet éternel recommencement et ces conditions de vie misérables mais joyeuses, ces représentations éphémères mais des plus marquantes.

Ce travail d’écriture a ensuite été mis en musique avec Monsieur Fidalgo, et le résultat est plus que réussi!
Un immense bravo et un grand merci à toute la classe qui a relevé ce défi d’écriture avec un enthousiasme débordant!

      • Le travail de Nina, Louhann, Marion et Laetitia, mis en musique.

      •  Le travail de Chloé, Enzo, Rudy, Théo et Aurélien:

    • Le travail de Gaëlle et les deux Emilie!

    • Le travail de Mehdi, Bastien, Louis et Nassim:

    • Le travail de Benjamin, Théo, Alix et Cédric

  • Le travail de Meryem et Hacer:

La suite de la Tante Arie.

rencontre-avec-herve-thiry-duval-feericologue-L-1Dans son livre « Contes et légendes de Haute-Saône et de Belfort« , Hervé Thiry-Duval, notre féericologue favori nous livre une courte histoire mettant en scène un personnage légendaire de Franche-Comté: La Tante Arie (ou Fée Arie, « rien à voir avec une quelconque marque de voiture italienne », comme dirait la classe de 6èmeE!)

Dans ce conte, on découvre une famille franc-comtoise le soir de Noël. Tout le monde  attend la venue de Tante Arie, qui selon la coutume distribue les cadeaux aux enfants.  Seul le père de famille, Marc, se moque de cette tradition à laquelle seuls les enfants croient encore. Alors comment expliquer ce petit cadeau qu’il reçoit et que personne ne lui a offert? Comment expliquer les traces de pas palmés dans la neige devant la maison? Le conte se termine sur ces doutes, et une certaine peur de Marc…

Les 6ème E vous proposent différentes suites à ce conte de Noël…

Sortie Mon Espace Proche

IMG_0744Dans le cadre de la découverte de l’espace qui les entourent (« Mon espace proche », au programme de géographie), les élèves de 6èmeE ont passé une matinée à arpenter les rues de Belfort jusqu’au château, afin de se familiariser avec l’environnement urbain. Nous avons profité de cette sortie pour travailler sur l’observation et les sensations, et avons commencé à prendre nos marques pour un long travail d’écriture collaboratif qui commencera dans les semaines à venir…

Un travail d’observation et de réflexion sur le temps…

En plus de leurs recherches et observations orchestrées par leur professeur de géographie, les élèves ont dû réfléchir à l’aménagement de l’espace dans la ville de Belfort et aux différences qu’offrait le paysage dans ce que les élèves appellent « l’Ancien Temps » et aujourd’hui. Munis de cartes postales anciennes de la ville de Belfort, les élèves ont refait la même photo avec le même cadrage, mais en 2013.

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Découvrir la ville par les sensations.

L’après-midi, les élèves ont participé à une « mise en mots », à une verbalisation de tout ce qu’ils avaient vu, découvert, entendu. La première partie du travail en français a consisté en l’élaboration d’une fresque, sous forme de carte heuristique, qui recense toutes les sensations qu’a offertes la découverte de la ville le matin-même. Après avoir rappelé les 5 sensations existantes, les élèves ont chacun créé leur carte pour faire la liste de tout ce qu’ils avaient pu ressentir. Voici un échantillon de leur travail.

(Cliquez sur chaque carte pour l’agrandir)

  • Les sensations d’Edouard:Edouard TASSIER
  • Les sensations de Manon:salmon manon
  • Les sensations de Noa: Noa Obame-Hassoun
  • Les sensations de Kylian:Kylian Jacquart

 

Faire une synthèse grâce au live-tweet.

Un tweet est un message court (140 caractères) qui permet de synthétiser une idée en allant à l’essentiel. Les élèves ont donc tweeté des informations importantes à retenir sur l’espace dans lequel ils vivent. Le compte Twitter du cours de français est @salle103

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Vers un travail d’écriture longue…ou la Franche-Comté contée.

Cette sortie en pleine immersion dans la ville était surtout un bon prétexte d’imprégner les élèves de l’ambiance particulière de la vieille ville de Belfort, qui a su garder, malgré l’avancé du temps, son quelque chose de mystérieux et légendaire. C’est dans ce cadre que les élèves vont écrire un petit livre de contes merveilleux sur leur ville, à l’instar d’Hervé Thiry Duval, notre auteur fétiche de contes régionaux, que les élèves rencontreront au cours de l’année…

Affaire(s) à suivre, donc!….

Et si la Franche-Comté vous offrait des légendes que vous ne connaissez pas encore?

Et si la Franche-Comté vous offrait des légendes que vous ne connaissez pas encore?

 

3ème: La nouvelle à chute de Sarah

La nouvelle à chute de Sarah

Comme d’habitude, le petit Micki se réveilla, mort de froid dans son ridicule petit lit, tiré du sommeil par son père qui lui criait, à lui et à ses quatre frères entassés dans une même chambre, de se lever pour aller a l’école .

Il repoussa donc sa mince couverture, sortit de son lit et descendit les marches branlantes de l’escalier le plus vite possible. Il ne devait surtout pas faire attendre son père… Il avait horreur d’attendre…

Le père de Micki était un homme grand, fort et d’une extrême dureté. Heureusement sa mère, elle, était d’une douceur incomparable. Elle avait une tendresse particulière pour Micki, qui était le dernier de ses six enfants et le protégeait des coups réguliers de son père. Même si, bien sûr, elle n’était pas toujours là…

Micki voulut prendre de quoi déjeuner mais une fois de plus, ses frères avaient englouti le maigre repas que sa mère avait préparé et sa sœur Janet finissait les restes sous son nez.

Il partit donc à l’école le ventre vide et à pied car le chauffeur de bus n’acceptait pas les enfants dits « black », il les pensait différents et les considérait comme une erreur de la nature.

Issu d’un milieu très modeste, avec un père violent et victime de racisme, ce pauvre enfant avait déjà une vie très dure… Une seule chose le rendait heureux, lui faisait repousser ses limites et l’aidait à surmonter absolument n’importe quel douleur ou obstacle, c’était la musique.

Jazz, pop , soul, rock… Il y avait tellement de styles, tellement d’instruments ! Le paradis. Il passait des heures à chanter des chansons de tous les genres et de toutes les époques. Une mélodie lui suffisait pour être comblé… C’était plus qu’une passion , c’était sa raison de vivre. Elle occupait chaque seconde de chaque jour, chacune de ses pensées.

Il dansait aussi, quand l’occasion se présentait. Il avait même inventé un pas de danse qui consistait à frotter les pieds sur le sol , dans le but de donner l’impression de glisser.

Son père ne voyait pas cela d’un bon œil. Il le trouvait stupide et dénué de talent.Sa mère, en revanche, était émerveillée à chaque note qu’il fredonnait, elle le surnommait « son petit roi de la pop ».

Il avait d’ailleurs formé un groupe avec ses frères, qui portait leur nom de famille. Un jour ils y arriveraient. Ils seraient célèbres, il le savait.

Perdu dans ses pensées, il n’entendit pas sa mère l’appeler « Michael ! Attends , tu as oublié ton ton déjeuner ! » et il quitta la maison de la famille Jackson sans se retourner.

 

3ème: Ecriture d’une nouvelle à chute, par Guillaume.

Rappel: La nouvelle à chute est une courte histoire dont la chute (la fin) est surprenante ou inattendue. Dans les nouvelles qu’ils devaient écrire, les 3D devaient raconter une anecdote de l’enfance d’un personnage, en ne dévoilant son identité que dans la chute.

 

La nouvelle de Guillaume.

 

Le basketball. Quel sport! Trouver l’utilité dans ce sport dans lequel on doit lancer un ballon rond dans un cercle suspendu qu’on appelle ‘’panier’’. Et on paye des gens pour ça, on devient célèbre pour ça. Pourtant le basket, pour certaines personnes, ce n’est pas juste un sport mais une passion, une religion.

Dans une petite banlieue de Chicago, un petit garçon, qui portait le surnom de Micki, était l’un des plus grands fans de ce sport. Il était maigre, de taille moyenne pour son âge, les cheveux courts et de couleur noir tout comme sa peau. Il portait toujours des maillots et des shorts de basket et son doudou était même un ballon de basket dédicacé. Dans la rue, à cote de chez lui, un panier était suspendu. C’était le lieu où tous les jeunes du quartier venaient s’amuser et s’entrainer. Micki voulait toujours jouer avec eux, mais à chaque fois qu’il essayait de se mêler au match, insultes et moqueries lui tombaient dessus.

Un jour, alors que les grands disputaient un match entre eux, Micki arriva et leur montra son ballon dédicacé en espérant leur en mettre plein la vue. Alors, l’un des jeunes vint vers lui et lui dit:

-« Waouh! Il est trop bien ton ballon! Tu veux venir jouer avec nous? On verra comment tu joues.

– C’est vrai?

– Oui allez viens! Tu seras dans mon équipe. »

Le petit Micki se rua dans l’équipe et lança le ballon au capitaine. Le match commença. Tout à coup, l’un des joueurs cria:

-« Eh le champion attrape ça! »

Quand Micki se retourna, le ballon le percuta au visage et son nez se brisa. Le père de Micki, ayant vu la scène, se précipita hors de son appartement, dévala les escaliers et courut pour aider son fils. A cet instant, l’un des jeunes dit:

-« Eh! merci pour le ballon Mickael, et au revoir monsieur Jordan! »

 

3ème: Ecriture d’une nouvelle à chute, par Corentin.

Rappel: La nouvelle à chute est une courte histoire dont la chute (la fin) est surprenante ou inattendue. Dans les nouvelles qu’ils devaient écrire, les 3D devaient raconter une anecdote de l’enfance d’un personnage, en ne dévoilant son identité que dans la chute.

 La nouvelle de Corentin: « Le futur Prodige »

Comme d’habitude, Mme Jose emmena son fils à l’école à huit heures précises, ils se firent un câlin et le petit courut pour rentrer dans la cour et rejoindre les amis qu’il avait, dans cette école au fin fond des favelas.

A l’heure de la récréation, à onze heure quinze, Rona et ses camarades allaient toujours jouer au foot dans un coin de la cour, mais ce jour-là, une bande de gros durs alla leur prendre leur ballon. Rona se faisait appeler « Tarzan » pour ses cheveux longs et sa grande taille, mais aussi « le lapin » pour ses dents bien avancées. La bande dit à Rona : « Si tu balances au prof, on te fera la peau! »

Rona décida de ne rien dire et retourna en cours avec ses amis sans un mot. Le soir il rentra chez lui, et son père lui demanda où était passé son ballon. Il lui répondit que son ballon était coincé dans l’abre et que le concierge irait le cherhcher.

Le lendemain, les gros durs attrapèrent Rona et lui dirent :

 » Ce soir à dix sept heures, viens derrière le magasin de légumes et on fera un match: si tu gagnes, à toi le ballon! »

Rona accepta le marché.

L’heure dite arriva et ils se rassemblèrent, Rona et ses amis d’un côté, les gros durs de l’autre, pour jouer le match. La partie commença et le petit Rona, qui continuait à se faire appeler « le Tarzan à dents de lapin », durant les cinq dernière minutes, commença à dribler tous les joueurs, marqua un but et dit :

« Mon nom est Ronaldinho, pas Tarzan ! »

Il repartit, tout fier, avec son ballon sous le bras.

3ème: Ecriture de nouvelle à chute, par Marion

Rappel: La nouvelle à chute est une courte histoire dont la chute (la fin) est surprenante ou inattendue. Dans les nouvelles qu’ils devaient écrire, les 3D devaient raconter une anecdote de l’enfance d’un personnage, en ne dévoilant son identité que dans la chute.

 

La nouvelle à chute de Marion, 3ème D

 

Comme toujours, Marte alla jouer dans un parc près de chez lui. Il y avait ses camarades de classe, mais ils étaient trop occupés à jouer aux billes pour s’occuper de lui.

Marte, lui, lisait des livres en pensant à l’injustice qui régnait en Amérique. Deux jours auparavant, une femme noire qui refusait de laisser sa place à un homme blanc s’était fait violemment frappée. Choqué par ce qu’il avait vu, il se demandait quand cesserait cette injustice qui régnait depuis bien trop longtemps.

Tout à coup, un cri retentit : c’était encore une de ces bagarres entre les noirs et les blancs qui éclataient presque tous les jours. Lassé de voir ces mêmes bagarres en continu, il pensa à voix haute: « Un jour, quand je serai grand, je réglerai cette injustice… », pensant que personne ne l’écoutait. Mais ses bonnes paroles n’étaient pas tombées dans l’oreille d’un sourd: un homme blanc, qui passait par là, les avait entendues et il lui demanda de quelle injustice parlait Marte:

« – De quoi parles-tu petit?

– De l’injustice qui oppose les blancs et les noirs, Monsieur.

– Ce n’est pas une injustice ça, répondit l’homme.

Ses mots résonnaient dans la tête de Marte. Alors, même les blancs ne rendaient pas compte de ce qu’ils faisaient ?

Alors il se fît un serment:

 » Moi Martin Lutter King, je jure d’essayer de réparer cette injustice qui règne depuis bien trop longtemps en Amérique! »

Le poème absurde en « si »

Photographie d’une oeuvre d’art au musée Tate Modern de Londres

Pour parfaire leur étude
de l’expression de
la condition
et l’emploi du conditionnel,

les 6ème F ont écrit le poème
absurde
et surréaliste de
la classe, à la manière
de
Jean-Luc Moreau dans son
poème « Si …« .

 

 

 

 

Le monde à l’envers:

Si un ours entrait dans ma maison,
Je lui volerais son nez rouge.
Si j’étais minuscule comme une mouche,
J’appellerais une ambulance.
Si ma maman était reine d’Angleterre,
J’essaierais de me retenir de rigoler.

Si toutes les filles m’aimaient,
Je ne marcherais pas vers la lumière.
Si j’étais une star,
Je creuserais un trou comme Renée la Taupe.
Si je gagnais au Loto,
Je serais triste.

Si j’étais une vache,
Je nagerais vite.
Si Mickey et Dingo étaient mes frères,
Je serais la plus belle.
Si j’entrais dans un monde parallèle,
J’irais courir dans les champs de fleurs.

Si j’étais un chien,
Je m’achèterais une villa.
Si le ciel me tombait sur la tête,
Je ferais le tour du monde.
Si j’avais une tronche de cake,
J’en ferais de la purée.

Si j’étais une fleur,
J’irais à DisneyLand.
Si tu me disais « je t’aime »,
J’essaierais de vivre à l’envers.
Si un cyclope entrait dans la classe,
Je ferais le singe.
Si mes peluches s’animaient,
Je deviendrais complètement dingue.