Haïkus: en direct de la salle de classe.

Dans la classe,
Du monde autour de moi
Pas un bruit.

Par la fenêtre,
Une affiche:
Appartement à louer.

Sur ma feuille,
Réflexion, écriture;
J’ai fini

Dehors
Des arbres
Nus.

 Sur un arbre,
Des branches craquent
Les feuilles tombent.

 Des bruits de fond,
Dans la classe,
Des voitures.

Dehors,
Le vent est fort
Les arbres bougent.

 Par la fenêtre,
Des oiseaux qui volent
Les arbres qui bougent.

 

 

Cadavres exquis du Poète Papillon.

Pour terminer notre séquence sur les jeux poétiques, les 6ème F se sont transformés en poètes surréalistes et se sont prêtés au jeu du cadavre exquis (où chaque élève complète un début de phrase qu’il ignore avec différents mots de différentes classes grammaticales). Ces cadavres exquis illustraient l’étude du tableau de Peynet, Le poète papillon.

Peynet, Le poète papillon.

Une femme fabuleuse aime la nuit dans le parc,
Les poissons imaginaires respirent un ange dans la nuit,
Les ailes du bateau ramassent un visage de lune sur un banc bleu,
La jolie rose admire un ange sur la poitrine d’une femme.

Un ange noir cueille une fleur le soir,
La belle tortue mange la lune sur un banc,
Des oiseaux sombres aiment une femme près d’une maison,
Un écureuil joyeux tient un coeur dans la nuit.

Le poisson merveilleux porte la lune dans le ciel.
L’écureuil imaginaire boit un oiseau vers le lac.
Un enfant ailé tire une fleur dans la foret.
L’oiseau joyeux regarde les fleurs dans le lac.

Un homme majestueux ramasse un arbre au dessous de la lune.
Un poète rigolo aime une petite maison près de la mer.
Une belle fleur admire un caillou dans la foret.
L’écureuil bleu mange une fleur rouge sur une tortue.

 

Le poème absurde en « si »

Photographie d’une oeuvre d’art au musée Tate Modern de Londres

Pour parfaire leur étude
de l’expression de
la condition
et l’emploi du conditionnel,

les 6ème F ont écrit le poème
absurde
et surréaliste de
la classe, à la manière
de
Jean-Luc Moreau dans son
poème « Si …« .

 

 

 

 

Le monde à l’envers:

Si un ours entrait dans ma maison,
Je lui volerais son nez rouge.
Si j’étais minuscule comme une mouche,
J’appellerais une ambulance.
Si ma maman était reine d’Angleterre,
J’essaierais de me retenir de rigoler.

Si toutes les filles m’aimaient,
Je ne marcherais pas vers la lumière.
Si j’étais une star,
Je creuserais un trou comme Renée la Taupe.
Si je gagnais au Loto,
Je serais triste.

Si j’étais une vache,
Je nagerais vite.
Si Mickey et Dingo étaient mes frères,
Je serais la plus belle.
Si j’entrais dans un monde parallèle,
J’irais courir dans les champs de fleurs.

Si j’étais un chien,
Je m’achèterais une villa.
Si le ciel me tombait sur la tête,
Je ferais le tour du monde.
Si j’avais une tronche de cake,
J’en ferais de la purée.

Si j’étais une fleur,
J’irais à DisneyLand.
Si tu me disais « je t’aime »,
J’essaierais de vivre à l’envers.
Si un cyclope entrait dans la classe,
Je ferais le singe.
Si mes peluches s’animaient,
Je deviendrais complètement dingue.

Conte collaboratif: Bartho et la sorcière.

« Bartho et la sorcière »

Dans le cadre de l’étude des contes merveilleux et après la sortie-visite à Belfort, les élèves de 6èmeF ont écrit un conte collectif qui explique la présence du lion en pierre devant le château de la ville.

Vous voulez savoir pourquoi des feux d’artifice ont lieu chaque 14 juillet, et que fait ce lion en pierre devant le château?
Alors suivez les élèves dans leur conte merveilleux…

Ouvrir le livre numérique en plein écran pour en apprécier la lecture à votre aise!