Les 6ème F s’inventent des personnages de conte!

Les 6èmeF ont étudié la caractère stéréotypé des personnages de conte, qui sont bien souvent les plus gentils et les plus beaux du monde, ou alors les plus méchants et les plus laids de la terre entière! A leur tour, ils ont imaginé des personnages hors du commun et hors normes qui pourraient bien faire leur apparition dans le prochain Walt Disney!

Le personnage de Naël:

Croche-Gamelle le sorcier maléfique avait un long chapeau noir et une grande cape rouge sang. Au milieu de sa figure se présentait un gros nez en trompette et une moustache en pétard. Il avait des yeux si laids que quand il se regardait dans un miroir, le miroir éclatait; il avait des cernes grosses comme des valises et il cachait son énorme crâne et cheveux blancs derrière de gigantesques oreilles pleines de poils. Derrière ses lèvres sèches et arides, il y avait des dents jaunes et noires pleines de caries. Il était si maigre que les gens le comparaient à une saucisse. Les ongles crochus et ses mains moites glaçaient le sang,tout comme ses bottes à moitié déchirées. La tunique en haillon qu’il portait souvent était d’une laideur sans égale. En plus, il était fourbe, voleur, menteur, égoïste et plein d’autres choses encore. C’était un homme vraiment méchant.

Le personnage de Tanguy:

Il était une fois une vieille et laide sorcière qui était vêtue de noir et qui avait un nez crochu et une grosse verrue. Elle avait des yeux rouges de sang et elle vivait dans un château. Elle était méchante car elle embêtait les villageois en transformant les gens en grenouilles et arrachait les cheveux des enfants. Elle transformait aussi la nourriture en cendres.

Le personnage de David:

Il était une fois un prince charmant, qui était gentil comme une image. Il était très beau car il avait des yeux en or, il avait une peau toute lisse et bronzée et un sourire jusqu’aux oreilles tout le temps. Il portait des habits simples mais élégants. Il avait un force de très haut niveau car il pouvait battre trois dragons tout seul et en même temps.

3ème: Ecrire à la manière de Niemöller

Les élèves de 3ème, dont l’essentiel du programme en français se concentre sur l’argumentation et l’écriture engagée, ont étudié en classe un poème engagé et implicite: celui du pasteur Niemöller:

Quand ils sont venus chercher les communistes,
Je n’ai rien dit, Je n’étais pas communiste.

Quand ils sont venus chercher les syndicalistes,
Je n’ai rien dit, Je n’étais pas syndicaliste.

Quand ils sont venus chercher les juifs,
Je n’ai pas protesté, Je n’étais pas juif.

Quand ils sont venus chercher les catholiques,
Je n’ai pas protesté, Je n’étais pas catholique.

Puis ils sont venus me chercher
Et il ne restait personne pour protester.

Les élèves ont reçu pour consigne d’écrire, à leur façon, un poème engagé qui dénoncerait les atteintes aux libertés fondamentales et l’absence de réaction.Ils devaient ensuite expliquer leur poème. Certains élèves ont fourni un très beau travail…

Déforestation- Amazonie

TRAVAIL DE Corentin:
Lorsqu’ils ont bombardé la Syrie,
Je n’ai rien dit, je n’étais pas Syrien.

Lorsqu’ils ont pillé l’Afrique,
Je n’ai rien dit, je n’étais pas Africain.

Lorsqu’ils ont privatisé l’eau,
Je n’ai rien dit, ma piscine était remplie.

Lorsqu’ils ont augmenté les prix des carburants,
Je n’ai rien dit, je n’avais pas de voiture.

Lorsqu’ils ont surexploité le forêt d’Amazonie,
Je n’ai rien dit, je n’étais pas Amazonien.

Lorsqu’ils ont mis en place le pistage par téléphone,
Je n’ai rien dit, je n’avais pas de téléphone.

Lorsque le pouvoir d’achat a diminué en Grèce,
Je n’ai rien dit, j’avais toujours de l’argent de poche.

Mais lorsque la fin du monde est arrivée,
Personne n’a rien dit, car n’y avait plus personne.

« J’ai choisi d’écrire ce poème car je me sens concerné par les problèmes de détérioration de la planète et des conditions de vie de l’humain. Et je souhaiterais que chacun se sente plus sensibilisé et ait envie d’agir. »

TRAVAIL DE Benjamin D.
Lorsqu’ils se sont moqués de lui,
Je n’ai rien dit, on ne se moque jamais de moi.

Lorsqu’ils l’ont insulté près de moi,
Je n’ai rien dit, on ne m’insulte jamais.

Lorsqu’ils ont volé ses affaires,
Je n’ai rien dit, on ne me vole jamais rien.

Lorsqu’ils ont cassé ses lunettes,
Je n’ai rien dit, je n’ai jamais eu de lunettes.

Lorsqu’ils l’ont frappé pour la première fois,
Je n’ai rien dit, on ne me frappe jamais.

Lorsqu’ils l’ont envoyé à l’infirmerie,
Je n’ai rien dit, j’en ai plutôt ri.

Lorsqu’ils l’ont envoyé aux urgences,
Je n’ai rien dit, faisant croire à mon absence.

Puis, ils s’en sont pris à moi,
Et personne n’a bougé le petit doigt…

« J’ai décidé de traiter la persécution des enfants à l’école car c’est un sujet qui me révolte. Des personnes sans défense se font agresser physiquement et moralement sans que personne ne fasse rien pour les aider. J’ai voulu montrer que si l’on n’apporte pas son aide aux personnes qui souffrent, cela peut finir par nous arriver, et dans ce cas, il n’y aura personne pour nous aider »

TRAVAIL DE Sophia:
Le jour où ils ont dit que les Portugais étaient tous poilus,
Je n’ai pas protesté; je n’étais pas portugaise.

Le jour où ils ont dit que les Belges étaient tous idiots,
Je n’ai pas protesté; je n’étais pas belge.

Le jour où ils ont dit que les Américains étaient tous obèses,
Je n’ai pas protesté; je n’étais pas américaine.

Le jour où ils ont dit que les Russes étaient tous alcooliques,
Je n’ai pas protesté; je n’étais pas russe.

Le jour où ils ont dit que les Juifs aimaient tous l’argent,
Je n’ai pas protesté; je n’étais pas juive.

Le jour où ils ont dit que les Africains étaient tous pauvres,
Je n’ai pas protesté; je n’étais pas africaine.

Mais le jour où ils ont dit que l’Asie se résumait à la Chine,
Il n’y avait personne pour protester avec moi.

 » J’ai choisi le thème des préjugés raciaux parce que les gens ont souvent l’habitude de définir une personne et son caractère d’après ses origines. Quand on parle d’un Belge, on s’imagine un homme pas très futé. Tout comme lorsque l’on parle d’un asiatique, on s’imagine un petit homme aux yeux bridés, en vêtement de soie. Or l’Asie, c’est aussi L’Inde, les Philippines, le Népal, ou encore l’Indonésie dont je suis originaire et où je suis née, d’où la chute du poème.  « 

4ème: Rodrigue, as-tu du coeur ?

L’histoire du Cid, nous la connaissons tous: Rodrigue et Chimène s’aiment mais leurs pères sont ennemis. Rodrigue, pour sauver l’honneur de son père, doit le venger en tuant celui de Chimène, ce qui va causer bien des complications dans le jeune couple !
Les élèves de 4ème B et 4ème D, en pleine lecture du Cid de Corneille, ont sorti leurs talents de dramaturges en inventant un monologue de Rodrigue, à qui l’on vient d’annoncer qu’il doit affronter le père de Chimène…

Pour se rafraîchir la mémoire:
Travail de Théo:

RODRIGUE:
Ô triste devoir que mon père m’a confié:
Me battre en duel contre le père de ma bien-aimée;
Si je gagne ce combat, je perds mon coeur,
Mais si je me retire, je perds mon honneur.
Ô cruel destin auquel je suis confronté:
faut-il perdre ma flamme, pour mon honneur laver ?
Et si je venais à regretter mon choix?
Si l’issue du combat n’était que le trépas?
Cette issue dramatique mettrait fin à mes tourments,
Mais l’honneur et le coeur y seraient grands perdants.
A cause de l’affront qu’a commis mon père,
Dois-je éteindre notre feu d’un seul coup de fer?
Mais être aimé sans honneur n’est point recevable,
Je dois venger mon père, pour être désirable!
Allons de ce pas accomplir ce funeste destin,
Qui sûrement me fera perdre sa main.

Travail de Donovan

RODRIGUE:
Mon père me propose un dilemme
Où je risque de perdre ma Chimène.
La vertu de mon père sera sauve,
Si j’ôte la vie du père de mon amour.
Mais si je refuse le trépas de mon-père,
Alors mon père vivra dans la honte et la misère.
Ma Chimène me quittera,
Si je prends le sang de son papa !
Mais la honte nous poursuivra
Mon père et moi, jusqu’au trépas,
Si je ne le fais pas !

 

Travail de Mathilde

RODRIGUE:
Ô désespoir! Hauts les coeurs!
Que choisir entre ma gloire et mon âme-soeur ?
Dois-je écouter mon coeur,
Ou mon épée, le grand vainqueur ?
Dois-je venger mon père
Qui m’est si cher?
Dois-je brandir mon épée
Contre le coeur de ma bien-aimée?
Dois-je me faire tuer
Pour faute de s’être vengé…
Hélas !
Je ne sais quoi faire face à cette impasse…

Travail d’Anthony

RODRIGUE:
Quel malheur ! Pourquoi pareil outrage,
Dans un ciel jusqu’alors sans nuages,
Ose voiler mon hymen de son ombrage?
Comment le père de ma bien-aimée
A-t-il pu s’attaquer à mon père,
Homme a présent dépourvu de son fer?
Ô quel dilemme! Je ne sais que choisir
Entre ma vertu et mes soupirs.
Ma raison m’ordonne de sauver l’honneur
De mon père qui est mon créateur.
Mon coeur m’ordonne de sauver mon hyménée
Et de garder ma bien-aimée.
Qui dois-je donc écouter?
Qui dois-je donc sacrifier:
Ma race ou ma fiancée ?

Un grand BRAVO aux élèves qui ont joué le jeu et qui,
malgré la difficulté de l’écriture en vers et en rimes,
ont fourni un très beau travail.

Classe de 3ème: L’inventaire surréaliste.

Le Pianocktail: instrument à créer des cocktails !

 

Au cours d’une séquence sur l’amour poétique, les élèves ont lu le roman-poème de Boris Vian: L’Écume des Jours.

 

Dans leur lecture, ils sont tombés nez-à-nez avec d’étranges objets, parmi lesquels le fameux pianocktail (piano qui fait des cocktails en mélangeant les alcools en fonction des notes jouées).

 

 
A leur tour, ils ont inventé des objets surréalistes, qui n’existent pas mais qui sont des combinés d’objets réels. Voici un petit aperçu de leur grande imagination et de leur créativité. (Cliquez sur les images pour les voir en grand format)

L'ordistributeur de Corentin permet de regarder des films tout en mangeant des friandises

Le trombofreeze de Sacha est une trombone qui fabrique des glaces !

La vache à glace de Noam fabrique des glaces de façon informatique!

La "Cam'O'Clock" de Maxime est une montre qui permet de visionner des images

Rien de tel que le Télodouche de Lina pour téléphoner en se savonnant !