3ème: Ecriture d’une nouvelle à chute, par Guillaume.

Rappel: La nouvelle à chute est une courte histoire dont la chute (la fin) est surprenante ou inattendue. Dans les nouvelles qu’ils devaient écrire, les 3D devaient raconter une anecdote de l’enfance d’un personnage, en ne dévoilant son identité que dans la chute.

 

La nouvelle de Guillaume.

 

Le basketball. Quel sport! Trouver l’utilité dans ce sport dans lequel on doit lancer un ballon rond dans un cercle suspendu qu’on appelle ‘’panier’’. Et on paye des gens pour ça, on devient célèbre pour ça. Pourtant le basket, pour certaines personnes, ce n’est pas juste un sport mais une passion, une religion.

Dans une petite banlieue de Chicago, un petit garçon, qui portait le surnom de Micki, était l’un des plus grands fans de ce sport. Il était maigre, de taille moyenne pour son âge, les cheveux courts et de couleur noir tout comme sa peau. Il portait toujours des maillots et des shorts de basket et son doudou était même un ballon de basket dédicacé. Dans la rue, à cote de chez lui, un panier était suspendu. C’était le lieu où tous les jeunes du quartier venaient s’amuser et s’entrainer. Micki voulait toujours jouer avec eux, mais à chaque fois qu’il essayait de se mêler au match, insultes et moqueries lui tombaient dessus.

Un jour, alors que les grands disputaient un match entre eux, Micki arriva et leur montra son ballon dédicacé en espérant leur en mettre plein la vue. Alors, l’un des jeunes vint vers lui et lui dit:

-« Waouh! Il est trop bien ton ballon! Tu veux venir jouer avec nous? On verra comment tu joues.

– C’est vrai?

– Oui allez viens! Tu seras dans mon équipe. »

Le petit Micki se rua dans l’équipe et lança le ballon au capitaine. Le match commença. Tout à coup, l’un des joueurs cria:

-« Eh le champion attrape ça! »

Quand Micki se retourna, le ballon le percuta au visage et son nez se brisa. Le père de Micki, ayant vu la scène, se précipita hors de son appartement, dévala les escaliers et courut pour aider son fils. A cet instant, l’un des jeunes dit:

-« Eh! merci pour le ballon Mickael, et au revoir monsieur Jordan! »

 

3ème: Ecriture d’une nouvelle à chute, par Corentin.

Rappel: La nouvelle à chute est une courte histoire dont la chute (la fin) est surprenante ou inattendue. Dans les nouvelles qu’ils devaient écrire, les 3D devaient raconter une anecdote de l’enfance d’un personnage, en ne dévoilant son identité que dans la chute.

 La nouvelle de Corentin: « Le futur Prodige »

Comme d’habitude, Mme Jose emmena son fils à l’école à huit heures précises, ils se firent un câlin et le petit courut pour rentrer dans la cour et rejoindre les amis qu’il avait, dans cette école au fin fond des favelas.

A l’heure de la récréation, à onze heure quinze, Rona et ses camarades allaient toujours jouer au foot dans un coin de la cour, mais ce jour-là, une bande de gros durs alla leur prendre leur ballon. Rona se faisait appeler « Tarzan » pour ses cheveux longs et sa grande taille, mais aussi « le lapin » pour ses dents bien avancées. La bande dit à Rona : « Si tu balances au prof, on te fera la peau! »

Rona décida de ne rien dire et retourna en cours avec ses amis sans un mot. Le soir il rentra chez lui, et son père lui demanda où était passé son ballon. Il lui répondit que son ballon était coincé dans l’abre et que le concierge irait le cherhcher.

Le lendemain, les gros durs attrapèrent Rona et lui dirent :

 » Ce soir à dix sept heures, viens derrière le magasin de légumes et on fera un match: si tu gagnes, à toi le ballon! »

Rona accepta le marché.

L’heure dite arriva et ils se rassemblèrent, Rona et ses amis d’un côté, les gros durs de l’autre, pour jouer le match. La partie commença et le petit Rona, qui continuait à se faire appeler « le Tarzan à dents de lapin », durant les cinq dernière minutes, commença à dribler tous les joueurs, marqua un but et dit :

« Mon nom est Ronaldinho, pas Tarzan ! »

Il repartit, tout fier, avec son ballon sous le bras.

3ème: Ecriture de nouvelle à chute, par Marion

Rappel: La nouvelle à chute est une courte histoire dont la chute (la fin) est surprenante ou inattendue. Dans les nouvelles qu’ils devaient écrire, les 3D devaient raconter une anecdote de l’enfance d’un personnage, en ne dévoilant son identité que dans la chute.

 

La nouvelle à chute de Marion, 3ème D

 

Comme toujours, Marte alla jouer dans un parc près de chez lui. Il y avait ses camarades de classe, mais ils étaient trop occupés à jouer aux billes pour s’occuper de lui.

Marte, lui, lisait des livres en pensant à l’injustice qui régnait en Amérique. Deux jours auparavant, une femme noire qui refusait de laisser sa place à un homme blanc s’était fait violemment frappée. Choqué par ce qu’il avait vu, il se demandait quand cesserait cette injustice qui régnait depuis bien trop longtemps.

Tout à coup, un cri retentit : c’était encore une de ces bagarres entre les noirs et les blancs qui éclataient presque tous les jours. Lassé de voir ces mêmes bagarres en continu, il pensa à voix haute: « Un jour, quand je serai grand, je réglerai cette injustice… », pensant que personne ne l’écoutait. Mais ses bonnes paroles n’étaient pas tombées dans l’oreille d’un sourd: un homme blanc, qui passait par là, les avait entendues et il lui demanda de quelle injustice parlait Marte:

« – De quoi parles-tu petit?

– De l’injustice qui oppose les blancs et les noirs, Monsieur.

– Ce n’est pas une injustice ça, répondit l’homme.

Ses mots résonnaient dans la tête de Marte. Alors, même les blancs ne rendaient pas compte de ce qu’ils faisaient ?

Alors il se fît un serment:

 » Moi Martin Lutter King, je jure d’essayer de réparer cette injustice qui règne depuis bien trop longtemps en Amérique! »

Débat: l’uniforme à l’école

Les 3ème C ont mené un débat argumentatif autour du port de l’uniforme à l’école. Après avoir étudié la situation internationale, ils ont cherché des arguments en faveur et en défaveur du port de l’uniforme, puis ont exposé chacun leur avis personnel.

Image du site
http://anglaiscivilisation.tableau-noir.net/ecole.html

Voici un aperçu de leur travail et de leurs recherches. (Pour ouvrir en plein écran, cliquez sur le « F » en bas à droite de l’écran, puis naviguer en cliquant et déplaçant avec votre souris)

 

3ème: Inconnu à cette adresse

Fiche de lecture, par Maëva

 

TITRE : Inconnu à cette adresse
AUTEUR : Kathrine Kressman Taylor
EDITEUR : Hachette Livre
COLLECTION :
Le Livre de Poche
DATE D’ÉDITION : 2002 NOMBRE DE PAGES : 67
TRADUIT : de l’Anglais (Américain)

 

L’AUTEUR :

Kathrine Kressman Taylor est une américaine d’origine allemande née à Portland en 1903 et morte le 14 juillet 1997. Avant d’écrire, elle travaillait dans le domaine de la publicité. Elle a ensuite été nommée professeur à l’Université de Gettysburg en Pennsylvanie. Ses œuvres les plus connues sont : Jours sans retour, Jours d’orage, Journal de l’année du désastre.

LE GENRE :
C’est roman historique épistolaire.

LE CADRE :
L’histoire commence le 12 novembre 1932 et se termine le 18 mars 1834 aux États-Unis à San-Francisco pour Max et en Allemagne à Munich pour Martin. L’histoire se passe juste avant la Seconde Guerre Mondiale.

LES PERSONNAGES PRINCIPAUX :

MAX EISENSTEIN

40 ans
Américain
Célibataire, a une petite sœur
Marchand de tableau
Il est juif
Il s’inquiète des informations qui circulent sur Hitler

MARTIN SCHULSE

40 ans
Allemand
Marié, père de 3 enfants
Vit comme milliardaire en Allemagne.
Il est matérialiste, étend sa fortune et pense qu’Hitler est bon pour l’Allemagne

 

RÉSUMÉ BREF :

Max EISENSTEIN, un américain, et Martin SCHULSE, un allemand, sont deux amis et associés qui tiennent une galerie d’art au États-Unis. En 1932, Martin retourne en Allemagne avec sa famille et découvre un pays plongé dans la misère et la pauvreté. Lorsqu’Hitler arrive au pouvoir, Martin est d’abord hésitant, mais finit par voir en lui un sauveur et s’éloigne de son ami Max, qui est juif.

 

EXTRAIT :

« Maintenant je dois te demander de ne plus m’écrire. Chaque mot qui arrive dans cette maison est désormais censuré, et je me demande dans combien de temps, à la banque, ils se mettront à ouvrir le courrier. »
Cet extrait illustre bien l’anéantissement des libertés d’une dictature.

 

APPRÉCIATION PERSONNELLE :

Ce livre m’a beaucoup plu car il est intéressant et triste. Il montre l’influence du nazisme et ses méfaits sur les relations humaines, car il va même jusqu’à briser une grande amitié. Il montre aussi la misère qu’a subit la population allemande.
Il était facile à lire car la police est simple et c’est écrit gros.

3e: Des Haïkus pour écrire Guernica

Durant notre séquence sur l’art engagé et après l’étude du tableau Guernica, de Pablo Picasso,  les élèves ont écrit des haïkus pour s’exprimer de façon intense et poignante sur l’oeuvre, ce qu’elle dégage, ce qu’elle inspire.

Pour explorer leur très beau travail,  cliquez sur « Start Prezi »
Mettez en plein écran grâce à l’icone en bas à droite,
puis naviguez grâce aux flèches droite-gauche.


3ème C: La réponse de Pablo Picasso à Otto Abetz…

La légende raconte qu’à Otto Abetz, ambassadeur nazi qui lui demandait si c’était lui qui avait fait la tableau de Guernica, Picasso répondit simplement: « Non, c’est vous… »

Les 3èmeD, qui venaient d’étudier le tableau le plus célèbre de Pablo Picasso, ont dû, sous forme de sonnet, imaginer la réponse détaillée du peintre à l’ambassadeur, en privilégiant le lexique étudié en classe: colère et douleur.

Voici un échantillon de leur travail (cliquez sur les images pour les agrandir)…

 

Les 3èmeC et la nouvelle à chute.

En pleine étude de nouvelles à chute (courtes histoires dont la fin crée chez le lecteur un effet de surprise), les 3èmeC se sont essayés à l’écriture d’une nouvelle à chute concernant un personnage célèbre. La consigne était de raconter une anecdote d’enfance qui pourrait être à l’origine de sa vocation…Vous trouverez un aperçu de leur travail ici:

3ème: Ecrire à la manière de Niemöller

Les élèves de 3ème, dont l’essentiel du programme en français se concentre sur l’argumentation et l’écriture engagée, ont étudié en classe un poème engagé et implicite: celui du pasteur Niemöller:

Quand ils sont venus chercher les communistes,
Je n’ai rien dit, Je n’étais pas communiste.

Quand ils sont venus chercher les syndicalistes,
Je n’ai rien dit, Je n’étais pas syndicaliste.

Quand ils sont venus chercher les juifs,
Je n’ai pas protesté, Je n’étais pas juif.

Quand ils sont venus chercher les catholiques,
Je n’ai pas protesté, Je n’étais pas catholique.

Puis ils sont venus me chercher
Et il ne restait personne pour protester.

Les élèves ont reçu pour consigne d’écrire, à leur façon, un poème engagé qui dénoncerait les atteintes aux libertés fondamentales et l’absence de réaction.Ils devaient ensuite expliquer leur poème. Certains élèves ont fourni un très beau travail…

Déforestation- Amazonie

TRAVAIL DE Corentin:
Lorsqu’ils ont bombardé la Syrie,
Je n’ai rien dit, je n’étais pas Syrien.

Lorsqu’ils ont pillé l’Afrique,
Je n’ai rien dit, je n’étais pas Africain.

Lorsqu’ils ont privatisé l’eau,
Je n’ai rien dit, ma piscine était remplie.

Lorsqu’ils ont augmenté les prix des carburants,
Je n’ai rien dit, je n’avais pas de voiture.

Lorsqu’ils ont surexploité le forêt d’Amazonie,
Je n’ai rien dit, je n’étais pas Amazonien.

Lorsqu’ils ont mis en place le pistage par téléphone,
Je n’ai rien dit, je n’avais pas de téléphone.

Lorsque le pouvoir d’achat a diminué en Grèce,
Je n’ai rien dit, j’avais toujours de l’argent de poche.

Mais lorsque la fin du monde est arrivée,
Personne n’a rien dit, car n’y avait plus personne.

« J’ai choisi d’écrire ce poème car je me sens concerné par les problèmes de détérioration de la planète et des conditions de vie de l’humain. Et je souhaiterais que chacun se sente plus sensibilisé et ait envie d’agir. »

TRAVAIL DE Benjamin D.
Lorsqu’ils se sont moqués de lui,
Je n’ai rien dit, on ne se moque jamais de moi.

Lorsqu’ils l’ont insulté près de moi,
Je n’ai rien dit, on ne m’insulte jamais.

Lorsqu’ils ont volé ses affaires,
Je n’ai rien dit, on ne me vole jamais rien.

Lorsqu’ils ont cassé ses lunettes,
Je n’ai rien dit, je n’ai jamais eu de lunettes.

Lorsqu’ils l’ont frappé pour la première fois,
Je n’ai rien dit, on ne me frappe jamais.

Lorsqu’ils l’ont envoyé à l’infirmerie,
Je n’ai rien dit, j’en ai plutôt ri.

Lorsqu’ils l’ont envoyé aux urgences,
Je n’ai rien dit, faisant croire à mon absence.

Puis, ils s’en sont pris à moi,
Et personne n’a bougé le petit doigt…

« J’ai décidé de traiter la persécution des enfants à l’école car c’est un sujet qui me révolte. Des personnes sans défense se font agresser physiquement et moralement sans que personne ne fasse rien pour les aider. J’ai voulu montrer que si l’on n’apporte pas son aide aux personnes qui souffrent, cela peut finir par nous arriver, et dans ce cas, il n’y aura personne pour nous aider »

TRAVAIL DE Sophia:
Le jour où ils ont dit que les Portugais étaient tous poilus,
Je n’ai pas protesté; je n’étais pas portugaise.

Le jour où ils ont dit que les Belges étaient tous idiots,
Je n’ai pas protesté; je n’étais pas belge.

Le jour où ils ont dit que les Américains étaient tous obèses,
Je n’ai pas protesté; je n’étais pas américaine.

Le jour où ils ont dit que les Russes étaient tous alcooliques,
Je n’ai pas protesté; je n’étais pas russe.

Le jour où ils ont dit que les Juifs aimaient tous l’argent,
Je n’ai pas protesté; je n’étais pas juive.

Le jour où ils ont dit que les Africains étaient tous pauvres,
Je n’ai pas protesté; je n’étais pas africaine.

Mais le jour où ils ont dit que l’Asie se résumait à la Chine,
Il n’y avait personne pour protester avec moi.

 » J’ai choisi le thème des préjugés raciaux parce que les gens ont souvent l’habitude de définir une personne et son caractère d’après ses origines. Quand on parle d’un Belge, on s’imagine un homme pas très futé. Tout comme lorsque l’on parle d’un asiatique, on s’imagine un petit homme aux yeux bridés, en vêtement de soie. Or l’Asie, c’est aussi L’Inde, les Philippines, le Népal, ou encore l’Indonésie dont je suis originaire et où je suis née, d’où la chute du poème.  «