Salle 103 – Latin

Les langues et cultures de l'Antiquité – Collège de Vinci- Belfort

Salle 103 – Latin - Les langues et cultures de l'Antiquité – Collège de Vinci- Belfort

4ème: Tweeter sur l’école romaine.

Twitter est un réseau social permettant de poster des messages courts (« tweets ») à ses abonnés, et de les regrouper ensemble en insérant ce que l’on appelle un « hashtag » (un mot-clé). Chaque utilisateur possède un pseudo commençant par @. Le compte Twitter de la classe est @salle103.

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Après notre séance sur l’école dans l’Antiquité, les 4èmes sont incollables sur la vie scolaires des jeunes Romains. Ils ont donc créé le hashtag #SiJétaisUnEcolierRomain, et ont noté sur Twitter les informations courtes mais essentielles à retenir sur l’école de l’Antiquité: en voici un échantillon:

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3e: la carte INTEGRALE des éléments chimiques.

  • Un travail de titan, voilà ce qu’ont accompli les excellentes latinistes de 3ème, en se penchant sur l’explication et l’étymologie du nom de chacun des éléments de la classification périodique de Mendeleïev.
  • Le travail s’était tout d’abord concentré sur les noms en rapport avec les langues et cultures latine et grecque (bulles en couleur sur la carte), puis les filles, ne reculant devant rien, se sont attaquées au reste de la classification, soit 78 éléments nouveaux.

Pour explorer la classification complète, c’est très simple:

  1. cliquez sur la carte ci-dessous
  2. cliquez sur un élément au choix, en couleur ou non
  3. naviguez dans la ou les diapositives ouvertes
  4. revenez à la carte en cliquant sur le bouton « précédent » de votre navigateur.

..oO°Oo..  Un immense bravo à toutes, vous êtes formidables! ..oO°Oo..

Un grand merci à Bernard Maréchal pour les lectures attentives et les corrections.

L’histoire des bonbons! (par Zoé)

Comme vous le savez tous, la période des chocolats, confiseries et autres est bientôt arrivée ! En effet, Noël et le jour de l’an arrivent à grands pas ! Mais depuis quand exactement mange t-on des bonbons ?

Pour fabriquer un bonbon, il faut obligatoirement du sucre comme matière première. Dans l’Antiquité, on utilise du miel ou du sucre de roseau . Le sucre de canne n’est importé en Europe qu’à partir du Moyen-Age. Le sucre de betterave n’est exploité quant à lui qu’à partir du XIX°siècle.

Les premières confiseries se présentent sous forme de fruits, comme les dattes ou les coins,  confits dans du miel et apparaissent dans l’Antiquité. En France, les débuts de la confiserie sont lents car le sucre est très cher et on se le procure uniquement chez l’apothicaire : il est utilisé comme médicament. Les fruits confits, aromatisés et épicés sont généralement servis à la fin des repas. Et sont un moyen de galanterie auprès des dames.

Au XVI° siècle, le sucre fait une entrée fracassante sur les tables françaises. Les palais s’habituant peu à peu au gout sucré, les bonbons deviennent très vite indispensables. Les confiseurs font d’ailleurs toujours preuve d’imagination en inventant de nouveaux goûts qui font leur apparition sur les marchés. Comme le nougat qui devient la spécialité de Montélimar, le calisson celle d’Aix …

Jusqu’à la fin du XVIII° siècle, les bonbons sont réservés aux plus riches. A partir du début du XIX °siècle, les sucreries deviennent accessibles à tous.

Les bonbons mangés autrefois sont donc bien différents des chewing-gum, bonbons acidulés, caramels et autres sucreries consommés aujourd’hui.

3ème: Classification des éléments.

Les 3ème latinistes ont travaillé sur un vaste projet en interdisciplinarité avec le cours de Physique-Chimie de Madame Moulin.
Il s’agissait d’étudier le tableau de classification des éléments de Mendeleïev, et de s’intéresser plus particulièrement aux éléments dont les noms, les symboles ou les couleurs avaient un rapport avec les langues et cultures de l’Antiquité.

Ainsi, pour chaque élément dont le nom avait un rapport avec le latin ou le grec, ils ont créé des diaporamas qui les expliquent et permettent de mieux les comprendre et les retenir.
Partez donc à la découverte de ces éléments qui n’empruntent pas leurs noms farfelus au hasard, et venez découvrir un tableau qui est aussi celui de l’étymologie, de la mythologie, des corps célestes…

Comment naviguer dans cette grande carte cliquable?

  • * Ouvrez la carte en cliquant sur la carte ci-dessous
  • * Cliquez sur chaque élément entouré d’une bulle de couleur, dont la légende est donnée en dessous du tableau
  • * Une présentation, qui contient parfois plusieurs pages, s’ouvrira et vous livrera les informations de l’élément choisi
  • * Revenez sur le tableau en cliquant sur « précédent » dans votre navigateur.

Sources internet ayant permis aux élèves de faire leurs recherches:

  • * http://www.wikipedia.fr
  • * http://mendeleiev.cyberscol.qc.ca/carrefour/theorie/origine.html
  • * le navigateur google-images pour leurs illustrations

Bravo et merci aux élèves pour leur travail appliqué et motivé, à Mme Moulin (professeur de physique-chimie au Collège de Vinci) pour l’idée de ce beau projet et ses corrections d’experte en chimie, à Raphaël Hérédia (documentaliste au collège de Champagney) pour ses conseils d’expert en informatique, et à Bernard Maréchal (professeur de Lettres Classiques à Lons-le-Saunier) pour sa relecture attentive, ses conseils et ses corrections.

L’histoire du Parfum, par Zoé.

      Aujourd’hui, plus de cinq cents nouveaux parfums sont crées chaque année, il y en a pour tous les goûts, tous les âges et tous les budgets; Il suffit de se rendre dans une boutique spécialisée, de vaporiser un peu de parfum sur une languette de carton et de choisir celui que l’on préfère ! Facile non ? Mais à votre  avis, depuis quand se parfume- t-on ? Le parfum a-t-il toujours été acessible à tous ?  Si vous brûlez de connaître les réponses à toutes ces questions suivez moi, pour une petite promenade dans l’histoire du parfum !

Les premiers documents mentionnant l’usage de substances parfumées on été decouverts en Mésopotamie et datent du III ème  millénaire avant J-C. En effet, les Egyptiens brûlaient des matières odorantes dont les fumées montaient jusqu’aux narines des dieux. Par cette offrande, ils espéraient s’attirer les bonnes grâces. Le parfum est donc essentiellemant utilisé pour honorer les dieux, bien que les Egyptiens fabriquent aussi des huiles parfumées pour le corps et les cheveux.

Citation :   » Que le plus pur encens fume sur l’autel pour gagner les faveurs de vos dieux immortels  » Hésiode , Thégonie.

Chez les Grecs puis chez les Romains, on continue à honorer les dieux de bonnes fumées odorantes mais, parallélement, l’usage profane du parfum se répand. On l’ utilise natamment à des fins médicales et d’hygiène corporelle. Constatant que ces produit attirent de plus en plus de monde, les Grecs se lancent dans la fabrication de toutes sortes de flacons.

Au début du Moyen-âge, lorsqu’elles ne sont pas consommées sous forme d’encens par l »église chrétienne, les substances parfumées sont surtout utilisées pour leurs vertus thérapeutiques : elles sont transformées en medicaments. A partir du XI ème siècle, les Européens découvrent des odeurs que leurs narines n’avaient jamais humées auparavant, des odeurs venues d’Orient, rapportées par les soldats de retour de croisades. Le parfum revient au gout du jour : ces nouvelles senteurs sont déclinées sous de multiples formes (poudre, lotions, sirops, pates parfumées ) et employées comme soins pour le corps ou aromates pour la cuisine. La découverte de la distillation au XII ème siècle permet la diffusion des eaux de parfums, que l’on verse dans l’eau du bain. Pour les plus riches, le parfum est un signe de distinction et de coquetterie mais il est aussi considéré comme un moyen de lutter contre les maladies, et notamment contre la peste, associée à la puanteur.

Contrairemant à ce que l’on croit ce n’est pas au Moyen-Age que l’hygiène laisse le plus à désirer mais à partir du XVI ème siècle, lorsque les medecins commence à déconseiller à la population de prendre des bains.  Il est recommandé de se frotter la peau avec des vinaigres et des lotions, sans se mouiller. Résultat : une puanteur généralisée s’installe et le recours aux parfums devient indispensable pour masquer les mauvaises odeurs.

A la cour du roi de France, les gants parfumés ( cousus de petits sachets remplis de fleurs ) font fureur puis à partir du XVII ème siècle, tout le monde se met à porter des perruques inondées de poudres parfumées. Sous le règne de Louis XIV, le parfum est considéré comme une parure, et sous son successeur Louis XV, la cour de Versailles est surnommée  » la cour parfumée  » car il faut y paraître chaque jour avec un nouveau parfum différent. Au milieu du XVIII ème siècle, avec l’influence de ce qu’on appelle la  » révolution hygiéniste anglaise  » les Français recommençent à se laver à l’eau. Désormais le parfum n’est plus un agent anti-odeurs, il devient un art.

Dès la deuxième moitié du XIX ème siècle , une nouveauté apparait dans le monde du parfum : grâce au progrès de la chimie, certains produits naturels sont remplacés par des produits de synthèse. C’est à partir de ce moment -là que l’histoire de la parfumerie commence à se meler à celle de l’industrie. C’est avec François Coty (1874-1934), considéré comme le père de la parfumerie moderne, que le parfum se démocratise réellement. Grâce à l’industrialisation et aux produits de synthèse, Coty vise toutes les classes sociales en proposant des parfums abordables qui rencontrent un grand succès.

Le parfum est donc passé d’une utilisation religieuse à une utilisation normale et habituelle en passant par le fonction « ‘anti-odeurs ».

Sources : Histoire Junior N°9.

Bonnes vacances !

Un dernier petit mot pour vous souhaiter
à tous, amis latinistes,
de très bonnes vacances scolaires.
Merci pour cette belle année,
où l’on a bien travaillé
avec tous les niveaux,
de la 5ème à la 3ème.

Pour les 3èmes,
bonne continuation,
et donnez-nous des nouvelles !

Pour les 5èmes et 4èmes:
à l’année prochaine,
dans la joie et la bonne humeur !

Pour tous les élèves , n’hésitez-pas à donner de vos nouvelles, je réponds à tous les courriers, mails, messages, et compagnie !

La chaussure, son origine et son histoire

La chaussure est un vêtement destiné à protéger et couvrir les pieds. Son nom vient du latin calceus, qui signifie « soulier « .

Dès que les hommes ont commencé à se vêtir, ils ont également cherché à couvrir et à protéger leurs pieds. La plus vieille chaussure découverte à ce jour remonte à 5 500 ans environ. Elle est faite d’un morceau de cuir travaillé pour épouser la forme du pied et fermé grace à un lacet passé dans une vingtaine d’oeillets. Ce type de chaussure se retrouve un peu partout dans l’Europe préhistorique. Dans les pays de climat plus chaud, la sandale fait son apparition, simple semelle de paille ou de bois tréssée attachée par des lanières en feuilles de palmier ou en papyrus. Dans l’antiquité, de nombreux peuples utilisent la sandale qui peut être faite de différent matériaux et prendre différentes formes.

A Rome, le soulier, généralement de cuir noir, couvre le pied et la chevile et s’attache par devant avec une courroie. Sandales et souliers sont plutot réservés aux gens d’un certain niveau social.  Les escales n’ont pas le droit de porter de chaussures, ils marchaient donc pieds nus. Dès l’Antiquité, la chaussure devient un accessoire de mode : le cuir des souliers est teint et on le décore de broderies et autres perles.

Le début du Moyen-âge voit apparaitre les bottes et les bottines, en plus des souliers, des sandales et des sabots. La poulaine fait son apparition, soulier au bout pointu dont la taille indique la richesse et l’importance de la personne. La pointe des poulaines peut atteindre jusqu’a 50 cm de long, ce qui les rend très peu pratiques pour marcher, mais que ne ferait-on pas pour être à la mode ! Les poulaines disparaissent à la fin du XV ème siècle. La semelle de dois disparait au profit de la semelle de cuir et les premières chaussures à talons apparaissent; avant, elles n’étaient utilisées que pour l’équitation. Les XVII etXVIII ème siècle voient passer  différentes modes notamment à la cour du roi, tandis que le petit peuple continue à porter des sabots ou des souliers simples de gros cuir noir.

Au XX ème siècle, le caoutchouc s’ajoute à la liste des matières utilisées pour confectionner les chaussures et les modèles continuent à se multiplier. La chaussure qui n’est plus un objet de luxe ( mis à part quelque modèles .. ) devient un véritable accessoire de mode.

( d’après histoire et vie junior )

Connaissez-vous réellement la fourchette ?

La fourchette est un ustensile de table à dents dont on se sert pour piquer les aliments, tout le monde le sait… Mais connaissez-vous son histoire, son origine ?

Elle fait son apparition dans l’antiquité avec les Egyptiens, Grecs et Romains: elle est alors appellée harpago, utilisée pour saisir la viande qui mijote dans les chaudrons, ce modèle de fourchette n’est utilisé que pour la cuisine et non pour le repas.

La forme de cet ustensile que nous connaissons aujourd’hui (mais seulement avec deux dents) n’apparait qu’au milieu du XI ème siècle au mariage de la princesse Théodoras Doukas quand celle-ci l’aurati apporté en Europe. Cette princesse mange alors avec deux petites fourches en or . Mais cette pratique reste extremement rare. Longtemps la fourchette ne sert qu’à maintenir la viande et les fruits pour les couper ou les saisir dans les plats, on ne la porte pas à la bouche.

C’est Henri III qui l’introduit  à la Cour de France. On raconte que la fourchette plait beaucoup aux courtisants car la mode est la fraise … c’est une petite collerette que hommes et femmes portent autour du cou ! Pas facile de manger avec un tel obstacle, le manche de la fourchette permet alors de manger plus proprement avec les doigts. Au fil des années du XVII èmes siècle, on commence à s’y habituer et on lui ajoute une puis deux dents mais malheureusement pour elle, son usage n’est pas encore très répandu.

Certains de ceux qui l’utilisaient, ne sachant quoi faire de cet objet, s’en servaient comme d’un cure-dents. Il faut attendre la fin du XIX ème siècle pour que l’usage de la fourchette se généralise dans toutes les populations Européennes. Il existe d’ailleurs d’autres formes et utilisations de la fourchettes : la fourchette à poisson, à huitres, à escargos, à dessert …

La fourchette est donc née dans l’antiquité et on l’utilise encore au XXI ème siècle !

( d’après le journal Histoire et vie junior )