Salle 103 – Latin

Les langues et cultures de l'Antiquité – Collège de Vinci- Belfort

Salle 103 – Latin - Les langues et cultures de l'Antiquité – Collège de Vinci- Belfort

L’histoire des bonbons! (par Zoé)

Comme vous le savez tous, la période des chocolats, confiseries et autres est bientôt arrivée ! En effet, Noël et le jour de l’an arrivent à grands pas ! Mais depuis quand exactement mange t-on des bonbons ?

Pour fabriquer un bonbon, il faut obligatoirement du sucre comme matière première. Dans l’Antiquité, on utilise du miel ou du sucre de roseau . Le sucre de canne n’est importé en Europe qu’à partir du Moyen-Age. Le sucre de betterave n’est exploité quant à lui qu’à partir du XIX°siècle.

Les premières confiseries se présentent sous forme de fruits, comme les dattes ou les coins,  confits dans du miel et apparaissent dans l’Antiquité. En France, les débuts de la confiserie sont lents car le sucre est très cher et on se le procure uniquement chez l’apothicaire : il est utilisé comme médicament. Les fruits confits, aromatisés et épicés sont généralement servis à la fin des repas. Et sont un moyen de galanterie auprès des dames.

Au XVI° siècle, le sucre fait une entrée fracassante sur les tables françaises. Les palais s’habituant peu à peu au gout sucré, les bonbons deviennent très vite indispensables. Les confiseurs font d’ailleurs toujours preuve d’imagination en inventant de nouveaux goûts qui font leur apparition sur les marchés. Comme le nougat qui devient la spécialité de Montélimar, le calisson celle d’Aix …

Jusqu’à la fin du XVIII° siècle, les bonbons sont réservés aux plus riches. A partir du début du XIX °siècle, les sucreries deviennent accessibles à tous.

Les bonbons mangés autrefois sont donc bien différents des chewing-gum, bonbons acidulés, caramels et autres sucreries consommés aujourd’hui.

Oracles Sibyllins.

Oracle énigmatique et en acrostiche des élèves latinistes de 4ème qui, le temps d’une séance, se sont pris pour la sibylle de Cumes!

La Sibylle de Cumes

Tout sera sombre
Et tout sera Mal
Nul ne pourra y échapper
En d’autres termes,
Bientôt, et très bientôt,

Rien n’existera plus
Et ce sera la fin du monde
Sans que Jupiter ne nous sauve.

(Emma)

Une femme énigmatique, la sibylle…

En pleine étude sur les représentations divines, les superstitions et les apparitions de l’au-delà, les 4ème ont croisé un curieux personnage: la Sibylle et ses fameux livres sibyllins…

Anecdote sur les livres Sybillins et sur le roi Tarquin le Superbe.
Voici ce que nous lisons dans les annales anciennes au sujet des livres Sibyllins. Une vieille femme étrangère et inconnue vint trouver le roi Tarquin le Superbe. Elle portait neuf livres qui renfermaient, disait-elle, des oracles divins; elle offrait de les vendre. Tarquin s’informant du prix, elle en demanda une somme si exorbitante, que le roi se moqua de l’étrangère et pensa que l’âge la faisait déraisonner. Alors elle apporte devant le roi un brasier allumé, brûle trois de ses livres, et demande à Tarquin s’il veut acheter les six autres au même prix. Tarquin se met à rire de plus belle et dit que cette vieille radote sans aucun doute. L’inconnue jette de nouveau trois autres livres dans le brasier, et, avec le même calme, demande au roi s’il veut les trois derniers au même prix. Tarquin devient plus sérieux et commence à réfléchir ; il comprend qu’il ne faut pas dédaigner une proposition faite avec tant de fermeté et d’insistance, et donne pour les trois derniers livres la somme demandée pour tous. Cette femme sort alors du palais de Tarquin, et jamais on ne la revit depuis ce temps. Les trois livres, renfermés dans le sanctuaire d’un temple, furent appelés Sibyllins. Ce sont ces livres que consultent les quindécemvirs comme un oracle, lorsqu’on veut interroger les dieux immortels sur les affaires de l’État.
(Aulu-Gelle, Nuits Attiques, I)

 

Clique sur l’image pour en savoir plus sur la Sibylle

grâce à une présentation animée

(navigue avec les flèches droite-gauche)

 

 

Le Cursus Honorum

Un consul entouré                                   de ses deux licteurs.

Activité 1: Je télécharge la fiche civilisation ici, je l’ouvre et l’enregistre dans le dossier libre>latin en mettant mon prénom en nom de fichier. Je la complète en me rendant sur Internet, et plus particulièrement sur le site génialissime de Latine Loquere.

Activité 2: Je cherche un schéma qui résume les étapes et la hiérarchie du cursus honorum, et je l’intègre dans ma page de traitement de texte, en mentionnant ma source (le site où je l’ai trouvé). Quand j’ai fini, je demande à imprimer mon travail.

Activité 3: Maintenant que je suis incollable sur le cursus honorum, je peux me détendre en faisant ces mots-croisés qui lui sont dédiés!

3ème: Classification des éléments.

Les 3ème latinistes ont travaillé sur un vaste projet en interdisciplinarité avec le cours de Physique-Chimie de Madame Moulin.
Il s’agissait d’étudier le tableau de classification des éléments de Mendeleïev, et de s’intéresser plus particulièrement aux éléments dont les noms, les symboles ou les couleurs avaient un rapport avec les langues et cultures de l’Antiquité.

Ainsi, pour chaque élément dont le nom avait un rapport avec le latin ou le grec, ils ont créé des diaporamas qui les expliquent et permettent de mieux les comprendre et les retenir.
Partez donc à la découverte de ces éléments qui n’empruntent pas leurs noms farfelus au hasard, et venez découvrir un tableau qui est aussi celui de l’étymologie, de la mythologie, des corps célestes…

Comment naviguer dans cette grande carte cliquable?

  • * Ouvrez la carte en cliquant sur la carte ci-dessous
  • * Cliquez sur chaque élément entouré d’une bulle de couleur, dont la légende est donnée en dessous du tableau
  • * Une présentation, qui contient parfois plusieurs pages, s’ouvrira et vous livrera les informations de l’élément choisi
  • * Revenez sur le tableau en cliquant sur « précédent » dans votre navigateur.

Sources internet ayant permis aux élèves de faire leurs recherches:

  • * http://www.wikipedia.fr
  • * http://mendeleiev.cyberscol.qc.ca/carrefour/theorie/origine.html
  • * le navigateur google-images pour leurs illustrations

Bravo et merci aux élèves pour leur travail appliqué et motivé, à Mme Moulin (professeur de physique-chimie au Collège de Vinci) pour l’idée de ce beau projet et ses corrections d’experte en chimie, à Raphaël Hérédia (documentaliste au collège de Champagney) pour ses conseils d’expert en informatique, et à Bernard Maréchal (professeur de Lettres Classiques à Lons-le-Saunier) pour sa relecture attentive, ses conseils et ses corrections.

4ème: Spartacus, célèbre gladiateur.

Dans le cadre de notre première séquence « La vie sportive avant les JO de Londres! », vous avez été amenés à étudier les gladiateurs. Mais connaissez-vous le plus célèbre des gladiateurs, celui qui a fait trembler la grande Rome elle-même, le terrible Spartacus?

Pour ce faire, je vous propose une activité en salle multimédia: Tels des journalistes en herbe, vous allez écouter l’interview d’un spécialiste de Spartacus, tout en prenant des notes.

Vous trouverez votre fiche d’activité et de travail, que vous devrez compléter, ici: écouter une interview sur Spartacus

En prolongement, si cette histoire vous intéresse, voici, en cinq parties, une fiction très bien réalisée sur Spartacus.

Bienvenue aux nouveaux Latinistes, par Zoé.

Poème de Zoé pour souhaiter la bienvenue aux nouveaux latinistes de 5ème.

Le Latin

Latine Loquere

Quelle belle option que le Latin !
Option accessible à tous les malins,
mais aussi ouverte aux Zinzins !

Quel bonheur de voir Mlle Couturier tous les matins,
surtout si c’est pour étudier les Romains
ou encore Apollon, Jupiter ou Vulcain!

C’est magique d’avoir l’Olympe à portée de main !

En quittant la salle de latin,
on n’a qu’une hâte, c’est d’être au surlendemain
pour vite retourner tout apprendre de Tarquin.*

Enfin, à tous les nouveaux latinistes : Bienvenue en Latin…

Zoé, classe de troisième.

*Tarquin, l’un des sept Rois de Rome.

 

Merci Zoé de ce gentil poème qui m’a fait très plaisir!
Comme vous le savez, c’est un plaisir partagé!… F.C.

Révisions les déclinaisons 1.2.3

Qui dit « début d’année » dit « révisions » et « remise dans le bain »! Pour que les révisions soient le plus efficaces, vous allez les mettre en forme vous-mêmes, au moyen de cartes heuristiques, pour vous réapproprier les notions de grammaire essentielles à une bonne année de latin!
Etape 1: Leçon:
Vous allez devoir créer, seul ou en groupes de deux, une carte heuristique qui regroupe les trois déclinaisons essentielles. Le but étant de les avoir toutes sous les yeux sur la même feuille, et de garder la carte pour s’en servir toute l’année.
[ La carte de Zoé et Philippine: clique dessus pour l’agrandir]

Etape 2: Exercices:

Une fois votre leçon mise en carte, entraînez-vous sur ces exercices en ligne, avec votre carte au début pour vous « remettre dans le bain », puis sans!

L’histoire du Parfum, par Zoé.

      Aujourd’hui, plus de cinq cents nouveaux parfums sont crées chaque année, il y en a pour tous les goûts, tous les âges et tous les budgets; Il suffit de se rendre dans une boutique spécialisée, de vaporiser un peu de parfum sur une languette de carton et de choisir celui que l’on préfère ! Facile non ? Mais à votre  avis, depuis quand se parfume- t-on ? Le parfum a-t-il toujours été acessible à tous ?  Si vous brûlez de connaître les réponses à toutes ces questions suivez moi, pour une petite promenade dans l’histoire du parfum !

Les premiers documents mentionnant l’usage de substances parfumées on été decouverts en Mésopotamie et datent du III ème  millénaire avant J-C. En effet, les Egyptiens brûlaient des matières odorantes dont les fumées montaient jusqu’aux narines des dieux. Par cette offrande, ils espéraient s’attirer les bonnes grâces. Le parfum est donc essentiellemant utilisé pour honorer les dieux, bien que les Egyptiens fabriquent aussi des huiles parfumées pour le corps et les cheveux.

Citation :   » Que le plus pur encens fume sur l’autel pour gagner les faveurs de vos dieux immortels  » Hésiode , Thégonie.

Chez les Grecs puis chez les Romains, on continue à honorer les dieux de bonnes fumées odorantes mais, parallélement, l’usage profane du parfum se répand. On l’ utilise natamment à des fins médicales et d’hygiène corporelle. Constatant que ces produit attirent de plus en plus de monde, les Grecs se lancent dans la fabrication de toutes sortes de flacons.

Au début du Moyen-âge, lorsqu’elles ne sont pas consommées sous forme d’encens par l »église chrétienne, les substances parfumées sont surtout utilisées pour leurs vertus thérapeutiques : elles sont transformées en medicaments. A partir du XI ème siècle, les Européens découvrent des odeurs que leurs narines n’avaient jamais humées auparavant, des odeurs venues d’Orient, rapportées par les soldats de retour de croisades. Le parfum revient au gout du jour : ces nouvelles senteurs sont déclinées sous de multiples formes (poudre, lotions, sirops, pates parfumées ) et employées comme soins pour le corps ou aromates pour la cuisine. La découverte de la distillation au XII ème siècle permet la diffusion des eaux de parfums, que l’on verse dans l’eau du bain. Pour les plus riches, le parfum est un signe de distinction et de coquetterie mais il est aussi considéré comme un moyen de lutter contre les maladies, et notamment contre la peste, associée à la puanteur.

Contrairemant à ce que l’on croit ce n’est pas au Moyen-Age que l’hygiène laisse le plus à désirer mais à partir du XVI ème siècle, lorsque les medecins commence à déconseiller à la population de prendre des bains.  Il est recommandé de se frotter la peau avec des vinaigres et des lotions, sans se mouiller. Résultat : une puanteur généralisée s’installe et le recours aux parfums devient indispensable pour masquer les mauvaises odeurs.

A la cour du roi de France, les gants parfumés ( cousus de petits sachets remplis de fleurs ) font fureur puis à partir du XVII ème siècle, tout le monde se met à porter des perruques inondées de poudres parfumées. Sous le règne de Louis XIV, le parfum est considéré comme une parure, et sous son successeur Louis XV, la cour de Versailles est surnommée  » la cour parfumée  » car il faut y paraître chaque jour avec un nouveau parfum différent. Au milieu du XVIII ème siècle, avec l’influence de ce qu’on appelle la  » révolution hygiéniste anglaise  » les Français recommençent à se laver à l’eau. Désormais le parfum n’est plus un agent anti-odeurs, il devient un art.

Dès la deuxième moitié du XIX ème siècle , une nouveauté apparait dans le monde du parfum : grâce au progrès de la chimie, certains produits naturels sont remplacés par des produits de synthèse. C’est à partir de ce moment -là que l’histoire de la parfumerie commence à se meler à celle de l’industrie. C’est avec François Coty (1874-1934), considéré comme le père de la parfumerie moderne, que le parfum se démocratise réellement. Grâce à l’industrialisation et aux produits de synthèse, Coty vise toutes les classes sociales en proposant des parfums abordables qui rencontrent un grand succès.

Le parfum est donc passé d’une utilisation religieuse à une utilisation normale et habituelle en passant par le fonction « ‘anti-odeurs ».

Sources : Histoire Junior N°9.