Suite du texte de Cicéron

marcus_antonius.jpg

Lisez la suite du texte que vous venez de traduire:

"Cui quamquam gratia referri tanta non potest quanta debetur, habenda tamen tanta quantam maximam animi nostri capere possunt. (...) Hac ille crudelitate imbutus, cum multo nobis omnibus veniret iratior quam illis fuerat quos trucidaverat, cui tandem nostrum aut cui omnino bono pepercisset ? Qua peste privato consilio rem publicam - nec enim fieri potuit aliter - Caesar liberavit."

Traduction:
Bien qu'on ne puisse lui témoigner autant de reconnaissance qu'on lui doit, il faut cependant éprouver à son égard autant de reconnaissance que notre esprit peut en concevoir. [...] Mais comme Antoine, imprégné de cette cruauté, arrivait bien plus irrité contre nous tous qu'il ne l'avait été contre ceux qu'il avait déjà massacrés, lequel d'entre nous enfin, ou quel homme de bien en général aurait-il épargné ? C'est de ce fléau que par une décision privée - et il n'aurait pu en être autrement - César a libéré la République.

Réponds au questions suivantes sur le texte, en complètant les espaces manquants.
grammaire.jpgETUDE DE LA LANGUE:

* Les verbes:
Dans le texte latin, le verbe "potest" est conjugué au à la personne du , à la voix , sa désinence (terminaison) est .
Le verbe "debetur" est conjugué au à la personne du , à la voix , sa désinence est .
Le verbe "possunt" est conjugué au à la personne du à la voix , sa désinence est .
Le verbe "liberavit" est conjugué au à la personne du , à la voix , sa désinence est .


* Les participes:

Dans le texte latin, il y a un participe présent, qui est
Il y a un participe passé passif, qui est


* Analyse grammaticale:

Pour chacun des mots suivants, donne son cas et son nombre.
- MAXIMAM=> cas: nombre:
- OMNIBUS => cas: nombre:

- IMBUTUS => cas: nombre:


droopy-avec-une-loupe.gifETUDE DU TEXTE LATIN que vous venez de traduire.

Cet extrait décrit le contexte politique après la mort de . On voit que deux personnages sont alors en conflit: le petit , qui changera de nom ensuite pour s'appeler et , qui exercait alors la charge de à Rome.

L'auteur du texte, , donne sa préférence à . On peut en effet penser qu'il déteste . Dans cet extrait, celui-ci est décrit comme un personnage .

1) On retrouve en effet le champ lexical de la cruauté et de la violence, avec dans l'ordre les mots "" (en latin ), "" (en latin ), "" (en latin ), "" (en latin )

2) Le sentiment qu'il inspire aux Romains est de la , que l'on retrouve dans le verbe latin , ainsi que dans la répétition de , qui montre le refus de la population de voir Antoine revenir de .

Le jeune Octave apparaît alors comme un pour les Romains tels que Cicéron, qui emploie alors le verbe latin .